Les symptômes prémenstruels, plus communément connus sous le nom de SPM, sont un mal qui touchent bien des femmes… Parfois (très) handicapants, il est difficile de trouver un réel (et bon) accompagnement pour les gérer. Chez REUNIONNAISES, on s’est penché sur la question et on a fait appel à Doris Volnay qui nous livre les clés pour ne plus « subir » mais vivre au mieux cette phase de nos vies.
Avec l'intervention de Doris Volnay
Qu’est-ce qu’un syndrome prémenstruel ?
Le syndrome pré-menstruel est le terme utilisé pour désigner le groupe de symptômes physiques et psychologiques ressentis par bons nombre de femmes avant le début de leurs règles. Ils prennent généralement fin dès le début des saignements, toutefois chez certaines personnes ils peuvent aussi durer jusqu’aux derniers jours de règles et au-delà. Si, pendant des années, ils ont été pris à la légère (voir totalement ignorés) par le corps médical, on reconnaît aujourd’hui une véritable atteinte morale et physique due à ce mal. Dans certains cas de forme grave, comme le trouble dysphorique prémenstruel, les symptômes sont si violents qu’ils nécessitent un arrêt de travail ou de toute autre activités sociales.
Quels sont les symptômes ?
Ils sont divers et variés, et changent selon chaque femme. On peut toutefois établir une liste des symptômes les plus récurrents :
- irritabilité
- angoisse
- état dépressif
- migraines
- gonflement douloureux du bas ventre
- crampes menstruelles fortes
- douleurs dans le bas du dos
- tristesse accrue
- tension mammaire
- fatigue
Pour ne citer qu’eux ! Selon des chiffres officiels du site LE MANUEL MSD, environ 50% des femmes menstruées souffrent de SPM, parmi elles 5% les subissent de manière pathologique sous la forme trouble dysphorique prémenstruel. Évidemment, les chiffres ne sont pas totalement fiables dans la mesure où chaque femme souffrant de SPM ne se fait pas diagnostiquer. Souvent parce qu’elles pensent tout à fait normal le fait de souffrir lors des règles.
Si vous vous reconnaissez au travers de ces symptômes, votre mal n’est pas anodin et mérite d’être apaisé ! N’hésitez pas à consulter votre médecin traitant ou tout spécialiste en qui vous aurez confiance.
Pourquoi souffre-ton de SPM ?
La raison médicale n’est pas encore clairement définie. Le corps humain et ses secrets sont bien difficiles à percer. Le corps médical pense toutefois que certains facteurs se rejoignent dans le déclenchement de symptômes prémenstruels :
- Sensibilité accrue à la variation du taux d’oestrogènes dans le sang lors des règles.
- Une hérédité génétique
- Un taux de sérotonine bas
- Des carences (magnésium, calcium)
Ce sont bien sûr des indicateurs factuels, les troubles SPM sont très certainement plus profonds et nécessitent encore des recherches approfondies afin d’en définir leur origine et les traiter au mieux.
Apaiser ses symptômes prémenstruels (SPM)
Énergeticienne de profession, Doris Volnay concentre sa pratique sur le bien-être physique et mental. Deux de ces soins sont spécialement tournés vers la femme et son bien-être sacré : cercles de femmes détox de l’utérus, soin utérus queen. Nous avons fait appel à son expertise pour nous livrer quelques astuces afin d’apaiser les SPM.
Comprendre la phase pré-menstruelle
La phase pré-menstruelle correspond à la lune décroissante. La dopamine et la sérotonine diminuent, tandis que l’acide gamma-aminobutyrique augmente, freinant l’activité mentale au niveau de la concentration, la lucidité(*). La diminution des hormones sexuelles, progestérone et œstrogènes, poussent le mental rationnel à se transformer en intuition, en recherche de vérité. Lorsque nous sommes équilibrées, cette phase nous permet d’être pleinement inspirées, pleines de passion et aptes à recevoir des messages, même des rêves de guidance.
(*)Source : Johanna Dermi et Serena Zigrino
Nous avons énormément d’énergie ou pas du tout d’énergie en fonction de ce qui s’est passé dans les semaines qui se sont écoulées. Deux options : subir cette phase ou alors en intégrer les leçons. Nous faisons face à beaucoup d’émotions et notre énergie décroît pour être préparée à la phase de menstruation. Nous avons le ventre gonflé, la poitrine tendue, de l’acné, et pouvons développer à ce stade des mycoses vaginales. Beaucoup d’impatiences, et d’irritabilité sont souvent présentes, qui sont tout simplement le fruit de tout ce qui n’a pas été exprimé pendant les mois précédents. Non non, ce ne sont pas des sautes d’humeur venues de nulle part. Les hormones, à ce stade du cycle empêchent de se retenir sur ce que nous voulons exprimer, régler au plus profond de nous-mêmes.
6 clés pour apaiser ses SPM
Alimentation : Mangez des légumes verts à feuilles. Mangez des brèdes ! Les légumes racines comme des maniocs, patates douces, songe, kambar, et des céréales complètes (remplacer le riz blanc par le riz complet par exemple).
Pierres d’aide : Grenat, Quartz Rutil, Howlite.
Plantes : Mélisse, et toutes les boissons dites « rafraîchissantes » de la Réunion (romarin, aloe vera). On peut les mettre dans une bouteille et en boire tout au long de la semaine pré-menstruelle.
Bains de pieds au gingembre frais : Extrait la colère de l’utérus et aide à pacifier les émotions. Attention à ne pas cuir, il est beaucoup plus efficace frais.
Bain dérivatif méthode France Guillain : Le matin, se placer au dessus d’une bassine d’eau très froide, sans sous-vêtements, et tapoter chaque coté du sexe au niveau de l’aine, avec un tissu humide de cette eau. La circulation lymphatique, artérielle et veineuse est régénérée, ce qui aide à calmer le mental.
Massages abdominaux et séances énergétiques : Les techniques manuelles de massage du ventre aide à drainer les stagnations présentes dans le bassin qui sont présentes en raison des règles qui approchent. Il est conseillé d’éviter de se faire masser le ventre pendant la phase des règles. »
Pour suivre Doris sur Instagram : Doris Volnay
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